The Legend of Zelda, 1 légende, 11 épopées

The Legend of Zelda, 1 légende, 12 épopées...

 

Tout commence un certain 21 Février 1986... Non, ça commence bien avant ça, à la fin du XIXème siècle et plus précisément le 23 Septembre 1889. Il s’agit de la date précise à laquelle Fusajiro Yamauchi crée, dans la banlieue de Kyoto au Japon, une firme qui vit encore aujourd’hui, Nintendo. C’est le 21 Février 1986, qu’un certain Shigeru Miyamoto exploite les capacités de la Famicom (l’équivalent de la NES au Japon, signifie Family Computer) et crée une légende : Zelda no Densetsu.

 

 

I)                  Zelda no Densetsu (The Legend of Zelda)

 

Pour la première fois, un jeu sort dans lequel on incarne un seul personnage et avec lequel on peut évoluer seul dans un monde rempli de monstres en tous genres et de décors tous plus variés les uns que les autres. Mais il y a aussi les inventaires et la vie à compléter. C’est le premier jeu où, en plus de tuer le boss final, il reste des choses à faire !

      Bon passons à l’histoire. A long time ago... non, on va se la faire en Français, ça sera plus accessible. Donc, il y a longtemps, Ganon, Prince des Ténèbres convoitait la Triforce, relique sacrée représentant le pouvoir divin. Zelda, princesse de la contrée d’Hyrule brisa cette Triforce en 8 morceaux et les cacha à Ganon au coeur de 8 palais avant de se faire capturer par ce gros porc (à quoi il ressemble d’ailleurs). Link, futur héros vert mais alors néophyte dans le métier sort de sa brousse pour explorer le palais, reconstituer la Triforce, et acquérir ainsi un pouvoir suffisant pour affronter Ganon et sauver sa bien aimée (ou presque).

      Résultat des courses, ce The Legend of Zelda fait un véritable tabac tant au Japon sur la Famicom que dans le reste du monde sur la NES et en 2004 pour sa réédition sur GameBoy Advance. C’est alors que vont suivre neuf autres suites toutes similaires mais chacune différente.


 

 

II)                Link no Bôken (Adventure of Link)

 

Nous revoici en Juin 1988 pour la sortie japonnaise de Link no Bôken, habilement traduit par The Adventure of Link. Dans ce nouvel opus, le gameplay est complètement retravaillé car on peut toujours se promener dans Hyrule, mais le monde est découpé en différentes parties à savoir les cavernes et palais, les villes les routes et le reste. Lorsqu’on entre dans une ville, un palais ou une caverne, la vue auparavant vue du dessus passe au latéral (comme Super Mario Bros.) qui offre, comme son nom l’indique, une vue latérale. On peut aller à droite, à gauche ou éventuellement en haut pour sortir du palais ou de la ville. Ensuite, on a les zones à part où quand on marche dessus, trois petites images apparaissent représentant des monstres ou des fées. Si on touche cette icône, on passe en vue latérale et on a des monstres à combattre pour arriver à l’extrémité gauche ou droite et pouvoir continuer sa route. Si l’icône est une fée, alors au lieu d’avoir des monstres à combattre, on a une fée à attraper.

Ensuite, un système de niveau est mis en place. Là encore c’est la première fois qu’on a à faire à des niveaux en jeu vidéo. Il s’agit de combattre des monstres qui donnent des points d’expérience qui permettent d’accroître sa puissance, sa vie et sa magie.

 

L’histoire constitue une suite du premier opus.

Le pays d’Hyrule est totalement dans le chaos après l’attaque de Ganon. Link, aidant à la reconstruction du Royaume (il a pris du galon) découvre peu avant son 16è anniversaire qu’une Triforce apparaît au dos de sa main. Il va de suite en informer Impa, la gouvernante de la princesse Zelda qui va le mener au Château du Nord dont la porte ne peut être ouvert que par un descendant de la famille d’Impa. La porte s’ouvre laissant apparaître la princesse Zelda allongée sur un autel. Impa déclare alors à Link : « Le moment est venu de t’apprendre la Légende de Zelda. »

Elle lui dit qu’il y a bien longtemps, le roi d’Hyrule maintenait la paix grâce à la Triforce. A sa mort, le prince n’hérita que d’une partie de la Triforce. Un ami magicien du prince lui dit que le roi avait confié à sa fille Zelda le secret le la Triforce. Le prince alla alors questionner la princesse Zelda qui ne dit rien. Le magicien l’interrogea à son tour la menaçant de la plonger dans un sommeil éternel si elle ne disait rien. Le sorcier fou de rage de son silence s’exécuta et plongea la princesse Zelda dans un sommeil éternel ce qui acheva le sorcier d’épuisement. Le prince ivre de tristesse plaça la princesse ici espérant qu’elle se réveille un jour.

Impa donna ensuite six cristaux et un parchemin écrit dans la langue ancienne d’Hyrule que seul le détenteur de la Triforce peut lire :

« Toi qui contrôlera la Triforce dans le futur, je vais te révéler ses secrets. Il y a trois sortes de Triforce : Pouvoir, Sagesse et Courage. Quand elles sont réunies, la Triforce donne un maximum de puissance. J’ai laissé celles du Pouvoir et de la Sagesse dans le Royaume mais j’ai caché celle du Courage car tout le monde ne peut pas utiliser la Triforce. Cela demande un caractère fort, sans mauvaises pensées mais une qualité innée spéciale est aussi nécessaire. Malheureusement, je n’ai jamais trouvé telle personne. Alors j’ai décidé de jeter un sort sur Hyrule. Une marque apparaîtra sur un jeune garçon possédant ce caractère, ayant acquis certaines expériences et atteint un certain âge. Si la Triforce était utilisée par une autre personne, beaucoup de malheurs se produiraient. La Triforce du Courage est cachée dans le Grand Palais dans la Vallée de la Mort, sur la plus grande île d’Hyrule. Pour y entrer, tu devras vaincre les gardiens et le sceau magique. Quand tu auras vaincu les six gardiens qui protègent les six palais d’Hyrule, mets un cristal sur le front de la statue que tu trouveras. Quand tu auras mis un cristal sur les six statues des six palais, le sceau magique disparaîtra de la Vallée de la Mort et tu pourras entrer dans le Grand Palais. Après avoir vaincu le dernier gardien, tu obtiendras la Triforce. N’aie crainte, tu es celui qui peut obtenir la Triforce, tu es le seul espoir d’Hyrule. »

Comme si cela ne suffisait pas, les potes de Ganon travaillent à sa résurrection, qui n’est possible que si le sang de son bourreau est répandu sur ses cendres !

 

III)             Kamigami no Triforce (A Link to the Past)

 

En Nonvembre 1991, un des piliers de la saga naît : Kamigami no Triforce ou The Legend of Zelda : A Link to the Past. Cette fois, Miyamoto quitte définitivement la NES pour aller sur la Super NES, dotée de capacités inimaginables pour l’époque, tant sur le plan graphique que au niveau des capacités. Même les jeux d’aujourd’hui comme The Minish Cap (cf. X) Fushigi no Bôshi (The Minish Cap)) imitent mais ne parviennent pas à recréer un décor tel que celui visible dans A Link to the Past. On peut dire qu’il est le premier Zelda vraiment abouti et qu’il est celui qui va donner aux suivants le plan général, à savoir un gamplay égal au premier opus mais un ordre dans les palais imposé par l’histoire. On a aussi une intrigue absente dans les premiers où l’histoire était introduite et on vous bazardait dans le jeu sans plus amples informations. De plus, une des grandes nouveautés est que Link peut à présent passer du monde de la Lumière au monde des Ténèbres, monde entièrement investi par Ganon et dix fois plus dangereux que le premier.

 

Bon pour l’histoire, c’est un peu plus compliqué que les deux autres mais je ne vais vous raconter que celle de base, sans les rebondissements (sinon c’est pas drôle).

Dans le pays d’Hyrule entouré de montagnes et de forêts, des légendes parlent d’un pouvoir d’Or omniscient caché dans un endroit secret. Beaucoup cherchèrent à pénétrer par les armes sur cette Terre d’Or secrète mais personne ne revint jamais... Un jour, un pouvoir diabolique s’exhala de la Terre d’Or, aussi le Roi ordonna-t-il à 7 sages de sceller les portes de cette Terre d’Or. Ce sceau aurait dû demeurer à jamais...

Mais lorsque cette histoire se transforma en mythe par les brumes du temps, un sorcier maléfique sommé Aghanim vint à Hyrule pour enlever le sceau. Il supprima le bon Roi d’Hyrule. Grâce à la magie, il se mit à faire disparaître, un à un, les descendants des 7 sages.

Et l’accomplissement du destin de la Princesse Zelda se fait proche.

Link est réveillé au beau milieu de la nuit par un appel à l’aide de la Princesse Zelda. Son oncle part alors faire un petit tour, équipé d’un bouclier et d’une épée (bizarre). Comme il ne revient pas, Link le suit afin de voir ce qu’il s’est passé. Il trouve au château, son oncle blessé qui lui donne son équipement.

Ainsi commence une des plus grandes aventures de toute l’histoire de Zelda.

 

IV)            Yume o Miru Shima (Link’s Awakening)

 

En Juin 1993, sort au Japon un Zelda un peu à part, Zelda no Densetsu : Yume o Miru Shima ou The Legend of Zelda : Link’s Awakening. Pour commencer, c’est le premier Zelda à sortir sur console portable, la Game Boy. Je reviens sur cette expression de Zelda un peu à part pour l’expliquer. En effet, dans celui ci, on voit apparaître des monstres un peu différents car il s’agit en fait de monstres tirés directement de Mario ! Goombas, Chomps, Maskass et autres Thwomps font leur apparition dans les donjons et sur toute l’île de Cocolint. Oui, j’ai bien dit Cocolint car c’est aussi le premier jeu à ne pas se dérouler sur la Terre d’Hyrule. La princesse Zelda est absente ainsi que Ganon. Mais tout cela vous sera expliqué dans l’histoire.Bien entendu, le modèle conservé est celui qui a le mieux réussi, à savoir celui du premier mais surtout celui du troisième nommé A Link to the Past.

 

L’histoire est radicalement différente des trois premiers, on n’y reconnaît plus un Zelda.

Après avoir vaincu Ganon, Link part en quête du savoir qui lui permettra d’éviter le retour du Seigneur des Ténèbres. Ce savoir réside loin au large d’Hyrule. A son retour, il est pris dans une tempête (plus ou moins maléfique d’ailleurs) qui détruit sa petite coquille de noix. Il se retrouve inconscient, échoué sur la côte d’une île inconnue et recueilli par une jolie dame nommée Marine. En sortant de chez elle, son père vous rend votre bouclier et vous conseille de retourner sur la plage où des objets à vous pourraient se trouver. En effet, vous y trouvez votre épée !

 

La version originale, sortie sur Game Boy, était en noir et blanc mais une version DX (en couleurs) sort en 1998 pour la Game Boy Color.

 

V)              Toki no Ocarina (Ocarina of Time)

 

Et voilà le second pilier de la Saga Zelda, Zelda no Densetsu : Toki no Ocarina, plus connu, que dis-je, extrêmement connu sous le nom d’Ocarina of Time. Mais j’en oublie les bonnes manières, présentons un petit peu le jeu que beaucoup considèrent comme le meilleur. Tout d’abord, il sort au Japon en Novembre 1998, soit dix ans après A Link to the Past qui est le premier pilier de la Saga (un signe ?). De plus, si je dis que c’est un pilier, c’est que c’est un style tout nouveau qui va en entraîner d’autres (cf. VI) Mujula no Kamen (Majora’s Mask) VIII) Kaze no Takuto (The Wind Waker) XII) Twilight Princess) grâce à la toute nouvelle 3D  qu’offrait la nouvelle console de salon de Nintendo, la Nintendo 64,et des graphismes qui ne pouvaient être que beaux.

 

Pour l’histoire, on en revient à notre bonne vieille quête de la Triforce. Link vivait une vie paisible au sein du peuple de la forêt appelé les Kokiris. Chaque membre du peuple reçoit, à sa naissance une fée qui va le suivre toute sa vie. Tous sauf Link ! Un matin, Link est réveillé par une fée appelée Navi, envoyée par l’arbre Mojo, le protecteur de la forêt. Il doit aller de ce pas le voir. Il lui dit d’aller voir la Princesse Zelda au Château d’Hyrule. Lorsque c’est chose faite (après maintes péripéties) celle-ci lui révèle le nom du méchant : Ganondorf, roi des voleurs Gerudos. Link va devoir aller chercher les trois pierres ancestrales du feu chez les Gorons (peuple de la montagne), de l’eau chez les Zoras (peuple de l’eau) et de la forêt chez les Kokiris mais celle-là, il l’a déjà. Ces pierres ont le pouvoir d’ouvrir, avec l’Ocarina du Temps détenu par la Princesse, les portes du Saint Royaume où est abritée la Triforce. Lorsque Link a les quatre pierres, il ouvre les Portes du Temps où se trouve l’Epée de Légende. En la prenant, Link est enveloppé d’une lumière immaculée et se réveille adulte ! Sept ans plus tard plus précisément. Il se trouve en compagnie d’un vieux bonhomme qui lui raconte un charabia sur la Triforce (je brouille volontairement pour ceux qui ne connaissent pas le jeu) et confie à Link  la tâche d’aller chercher dans cinq palais des médaillons pour avoir le pouvoir de vaincre Ganondorf...

 

Les nouveaux palais sont toujours pleins d’énigmes et de monstres en tous genres mais cette fois-ci en 3D les combats sont plus intenses, la cervelle surchauffe et on devient chauve à force de s’arracher les cheveux. De plus, la musique est sublime et le monde est plus vaste que ce qu’on aurait imaginé. Les musiques à jouer sur l’ocarina sont une idée d’interactivité hors du commun. Les balades à cheval sur l’immense plaine d’Hyrule sont sublimes, et le temps qui s’écoule donne une dimension de réel qui facilite grandement l’immersion du joueur.

Vous l’aurez deviné, ce nouvel opus a fait un véritable carton et tout le monde le connaît. Il devient même un des piliers de la Saga accompagné d’A Link to the Past.

 

VI)            Mujula no Kamen (Majora’s Mask)

 

Et plus rapide que l’éclair, en Juillet 2000 voilà un nouveau Zelda pas comme les autres, il s’agit de... Mujula no Kamen, ou Majora’s Mask. Je vois déjà nombre des lecteurs grincer des dents rien qu’à entendre ce nom, rien qu’à se remémorer la déception qu’il leur a infligé après la sensation de Ocarina of Time. Ne vous en faites pas, il n’est pas nul, mon avis irait même plutôt vers le contraire. Mais avant l’avis des gens, il nous faut d’abord faire les présentations des nouveautés et de l’histoire. Ce nouvel opus compte deux grandes nouveautés. Premièrement Link peut se transformer à volonté en Peste Mojo, Goron ou Zora grâce à des masques qui renferment les âmes de héros de chacune de ces races. Deuxièmement, le temps, qui apparaît pour la première fois sous forme de décompte des journées dans Ocarina of Time, devient un ennemi. En effet, un Skull Kid menace de détruire le monde dans soixante-douze heures. Trois jours d’aventure non-stop, il doit tenir le coup notre Link. Heureusement que la déesse du temps le protège.

 

Mais je piétine les plates-bandes de l’histoire là. Après avoir sauvé Hyrule de l’ignoble Ganondorf, Link part dans une quête personnelle afin de trouver un ami véritable qui sera le reflet de sa confiance. Un ami qui l’a autrefois quitté une fois ses aventures terminées... C’est ainsi que, chevauchant dans la forêt (on ne sait pas trop laquelle), il se fait attaquer par un Skull Kid et deux fées. Le Skull Kid lui vole son Ocarina (l’Ocarina du Temps en plus !) et son cheval (Epona). Mais Link ne se laisse pas faire aussi facilement, et en poursuivant son agresseur, il se retrouve transporté on ne sait comment dans une sorte de dimension parallèle où siège la contrée de Termina, dont la capitale se nomme Bourg-Clocher. En parlant de clocher, c’est dans le clocher qui est au centre exact du pays de Termina que Link rencontre un vendeur de masques  qui a un étrange problème. Le Skull Kid l’a attaqué tout comme il l’a fait pour Link mais il lui a volé un masque maléfique et très puissant, doté de la capacité de détruire le monde, le Masque de Majora. Il s’agit d’un masque qu’une tribu ancienne utilisait pour accomplir un rituel de malédiction. On dit que les troubles que causa le masque étaient si grands que les anciens décidèrent de sceller le masque. Aujourd’hui la tribu a disparu et nul ne peut prétendre connaître la véritable étendue de ses pouvoirs.

Déjà ça ne fait pas très plaisir à entendre, mais en plus c’est Skull Kid qui détient ce masque et il s’en servira pour faire tomber la Lune (très laide d’ailleurs) sur Termina dans trois jours. Seule la puissance combinée des quatre géants protecteurs de Termina, cachés au Sud, au Nord, à l’Ouest et à l’Est, pourra stopper la Lune dans sa course démentielle. Mais parcourir la contrée de Termina dans tous ses recoins en moins de trois jours relève du miracle, c’est pourquoi la Déesse protectrice du Temps aide Link et Taya, sa fée, en lui conférant le pouvoir de remonter ou ralentir le temps.

 

C’est un bien beau scénario, une magnifique course contre la montre que nous propose Shigeru Miyamoto, Eiji Aonuma et toute leur équipe. Pourquoi tant de gens l’ont refusé ? Ont-ils refusé de la même manière le premier Zelda différent du nom de Link’s Awakening ? Ou bien est-ce son ambiance un peu plus sombre qui l’a fait tomber dans tant de haine ?

Quoi qu’il en soit, je ne comprendrais jamais ces « fans », comme ils s’autoproclament, qui refusent un Zelda mieux que bien d’autres !

 

VII)         Fushigi na Ki no Mi

 

En Février 2001, deux nouveaux Zelda sortent en même temps sur GameBoy Color, mais on peut les lier par la simple appellation d’Oracle Serie. Ce nom vient du fait que tous deux portent un titre sous forme d’Oracle of... On peut bien sûr finir l’un et l’autre séparément mais si on a les deux, une correspondance nous est offerte lorsqu’on a fini le premier et que l’on commence le second.

Cette correspondance me permet de lier les deux en sous parties dans un seul et même chapitre. On distinguera donc deux sous-parties appelées Riki no Shô (Oracle of Ages) et Daishi no Shô (Oracle of Seasons).

Autre nouveauté, le développeur, ce n’est plus seulement Nintendo mais aussi Capcom, qui va encore faire d’autres Zelda avec Nintendo (cf. IX) 4tsu no Tsurugi (Four Swords Adventure); X) Fushigi no Bôshi (The Minish Cap)).

 

1) Riki no Shô (Oracle of Ages)

 

Link, dans une des ses nombreuses quêtes de la Triforce (presque banales à présent), est mis à l’épreuve par celle-ci. Au moment où il entre dans le Temple de la Triforce pour la toucher, il est renvoyé dans un monde qui, on l’apprendra un peu plus tard, se nomme Labrynna. Lorsqu’il arrive au beau milieu d’une forêt de ce pays, il entend un appel à l’aide. Il va donc faire quelques pas pour trouver une femme qui n’est autre qu’Impa, la nourrice de la Princesse Zelda, attaquée par des monstres. A la vue de Link, les octoroks détalent, laissant Impa tranquille. Celle-ci vous demande alors de l’aider à trouver une chanteuse nommée Nayru. Lorsque vous la trouvez, Impa devient alors toute bizarre et une ombre sort d’elle. Il s’avère que cette ombre se nomme Veran, qu’elle est la Sorcière des Ombres et qu’elle kidnappe la Princesse en s’enfuyant dans un passage temporel. Evidemment, on va la suivre dans le passé et faire tout un tas de choses que je ne peux vous raconter sans vous gâcher le plaisir de le découvrir par vous-même.

 

La grande nouveauté de ce Zelda est la correspondance avec Oracle of Seasons mais aussi  le fait de pouvoir aller et venir quasiment à sa guise entre le passé et le présent à l’aide de la Harpe des Ages. De plus, on voit apparaître une nouvelle race appelée les Tockays, qui ressemblent assez à des petits dinosaures. On y retrouve également les Gorons et les Zoras et même le petit marchand de cartes de Majora’s Mask Tingle (qui prendra un rôle plus important par la suite).

 

2) Daichi no Shô (Oracle of Seasons)

 

Et voilà la deuxième “partie” de Oracle Serie, comme l’on appelle au pays du soleil levant Daichi no Shô ou Oracle of Seasons dans nos contrées lointaines. Dans cette partie, on peut passer d’une saison à une autre par le biais du sceptre des saisons ensorcelé par les esprits des quatre saisons.

 

Lorsque Link se réveille, il s’aperçoit qu’il a été recueilli par une troupe de gens en voyage faisant la fête. La danseuse, se nommant Din, vous demande de danser avec elle. Mais juste après la danse, une violente tornade éparpille tout le monde et kidnappe Din. Il s’agit du général Onox. Le problème, c’est que cet affreux a enfoui le temple des saisons qui maintenait l’équilibre entre celles-ci ! Voilà qu’on passe d’été à hiver et qu’on revient en automne, c’est un bazar monstre ! Heureusement que Link est là pour rétablir l’ordre...

 

VIII)       Kaze no Takuto (The Wind Waker)

 

La suite d’Ocarina of Time (et de Majora’s Mask aussi), intitulée Kaze no Takuto, ou The Wind Waker sort au Japon en Décembre 2002. Cette fois, on a non plus une plaine, mais un océan immense. Mais comment faire pour le traverser à cheval, me direz-vous ? Eh bien c’est simple, qui dit plaine, dit cheval, donc qui dit océan dit bateau ! Ce bateau (ou plutôt cette barque) s’appelle Lion Rouge et il a une petite qualité, c’est qu’il parle. En effet, ce sera lui, avec Tetra la Pirate, qui vous aidera dans votre quête de la Triforce.

 

Il y a bien longtemps, existait un Royaume où l’on disait caché les pouvoirs des Dieux. Mais un beau jour, l’attention d’un être maléfique se porta sur ce Royaume. Il déroba les pouvoirs des Dieux puis s’en servit pour faire sombrer la province dans les Ténèbres. Mais alors que le sort du Royaume semblait scellé, un jeune homme, tout de vert vêtu surgit de nulle part.

A l’aide de son épée magique, il repoussa l’être maléfique et ramené la lumière dans la province. Le peuple du Royaume appela ce jeune homme qui avait traversé le Temps pour lui ramener la lumière « Héros du Temps ».

L’histoire de ce garçon se transmit de génération en génération, jusqu’à devenir une légende...

Quand un jour un nouveau vent de malheur souffla sur le Royaume, l’être maléfique que le Héros du Temps semblait avoir réduit au silence... ressurgit soudainement du plus profond de la terre. Le peuple voulut croire que le Héros viendrait à nouveau à son secours. Mais, celui-ci ne reparut point...

Nul ne sait ce qu’il advint du Royaume... Mais, si aucun souvenir de la province ne demeure, le souffle de la légende ne s’est pas encore tout à fait tu.

Dans une petite île, il est devenu coutume de célébrer le douzième anniversaire des jeunes garçons en leur faisant revêtir un habit vert... Le coeur frais comme le vent des prairies, ils rêvent de faire siffler leur lame comme en un tourbillon pour briser les Ténèbres. Quant aux anciens, ils prient pour que ces enfants deviennent un jour aussi vaillants que le Héros de la légende...

Au matin de ses douze ans, sa grand-mère appelle Link pour revêtir ses habits de fête, l’habit du Héros. C’est en essayant la lunette que lui offre sa soeur que Link va voir un énorme oiseau (appelé le Roi Cuirassé) tenant une fille dans ses serres. Ayant été déstabilisé par la catapulte du vaisseau pirate auquel appartient la fille, il la lâche et cette jeune demoiselle va se percher en haut de la montagne de l’île de l’Aurore. Link va la secourir mais l’oiseau va se « tromper » de fille et emmener sa soeur à la Forteresse Maudite. Link va alors embarquer avec les pirates pour secourir sa soeur à la Forteresse Maudite, sous le nez de Ganondorf.

 

Les nouveautés sont les voyages en bateau, les morceaux de musique à la baguette, les nouvelles races (Korogus (dérivés des Kokiris), Piafs) le style graphique « dessin animé » appelé Cel Shading, les nouveaux objets et voilà. D’un point de vue plus personnel, j’ai particulièrement apprécié les nombreux clins d’oeils aux autres Zelda tout au long du jeu (exemple : la musique d’intro d’A Link to the Past au moment de la reconstitution de le Triforce de la Sagesse). Toutes ces innovations et ces clins d’oeils lui ont valu de nombreux 20/20 aux divers tests et un public admirablement saisi par ses graphismes (ou pas...).

 

IX)           4tsu no Tsurugi (Four Sword Adventure)

 

Le principe du Four Sword n’est pas nouveau, car une réédition de A Link to the Past est déjà sortie sous ce principe-là. Il y a en fait deux modes. Un mode de un à quatre joueurs (L’épopée d’Hyrule), et un mode multijoueurs (La Bataille de l’Ombre), qui se joue de deux à quatre joueurs via connexion GBA / NGC pour chaque joueur. Dans les deux modes, Link se multiplie en quatre héros (un vert, un bleu, un rouge et un violet) grâce à l’Epée des Quatres (The Four Sword). Ce Zelda aussi est en Cel Shading (comme The Wind Waker) mais cette fois, un nouvel ennemi apparaît, Vaati.

 

Il y a bien longtemps, au coeur même d'Hyrule, Vaati, un maléfique Mage du Vent, se mit à enlever des jeunes filles, toutes plus belles les unes que les autres. Personne n'était en mesure de le combattre. Les habitants d'Hyrule sombraient peu à peu dans un profond désespoir. C'est alors qu'apparut un jeune voyageur au coeur gonflé de courage, portant comme seule arme une épée. Lorsque le jeune garçon brandit son épée, il se scinda en quatre êtres distincts. La légende raconte que les quatre êtes s'unirent dans l'effort pour vaincre Vaati. Le voyageur, à nouveau seul et unique, enferma Vaati aux confins d'Hyrule et scella la prison avec son épée. Ce lieu fut baptisé le "Sanctuaire de l'Epée de Quatre". Les années passèrent...

Vaati, le Mage du Vent, s'échappa de sa geôle et enleva Zelda, la Princesse d'Hyrule. C'est alors que l'ami d'enfance de Zelda, un jeune garçon prénommé Link, s'empara de l'étrange pouvoir de l'Epée de Quatre pour écraser Vaati. Après d'âpres combats, il parvint à emprisonner le mage.

Un vent de paix souffla de nouveau sur Hyrule... Du moins en apparence...

 

Avec ses graphismes old-school à la A Link to the Past, mais tout de même remasterisés à la sauce Cel Shading, et son univers plein de clins d'oeils aux anciens épisodes, FSA ne se hisse peut-être pas à la hauteur d'un Zelda classique en solo mais n'en demeure pas moins un titre que chaque fan de Zelda devrait essayer.

 

X)              Fushigi no Bôshi (The Minish Cap)

 

Le nouveau Zelda sort en novembre 2004 sur GameBoy Advance et s’intitule Fushigi no Bôshi ou The Minish Cap. Dans celui-là, c’est le chapeau de Link, habituellement accessoire indispensable de Link, qui fait parler de lui car il est vivant ! Il parle et se nomme Exelo. C’est un minish qui a été transformé par Vaati (quoi encore lui ?!) en chapeau. Ne vous en faites pas, il est toujours vert.

 

Il y a bien longtemps, des esprits maléfiques envahirent les terres d'Hyrule et le monde était en passe de sombrer dans les ténèbres...  C'est alors que les Minish, petits êtres venus des cieux, firent don d'une lumière d'or et d'une épée à un homme courageux. Cet homme courageux, armé de la lumière d'or, d'une épée et d'une grande sagesse, combattit les démons et rétablit la paix dans le monde. Pour exprimer leur gratitude, les gens d'Hyrule organisent chaque année une fête en l'honneur des Minish.

Bien plus tard, alors que les Minish sont devenus des êtres légendaires, la princesse Zelda du Royaume d'Hyrule invite Link, son ami d'enfance, à aller à la fête des Minish avec elle. La légende dit que...

"Tous les cent ans, une porte secrète s'ouvre et les Minish se rendent sur les terres d'Hyrule."

Cette année, c'est le centenaire et la fête est exceptionnellement grande.

Un tournoi à la mémoire des héros de la légende a lieu au Château d'Hyrule pendant la fête. Le vainqueur de ce tournoi se nomme Vaati. Il gagne sans grand effort, employant une technique douteuse. Personne parmi tous les valeureux participants ne parvient à lui arriver à la cheville. Nul ne connaît cet homme mystérieux. Mais qui est Vaati ? Que manigance-t-il ?

Durant ce tournoi, Link est présent, car il doit livrer l’épée que son grand-père m. Smith le forgeron a faite pour le vainqueur du grand tournoi. Cependant, quand celui-ci accède au droit de toucher le coffre renfermant tous les démons et l’épée Minish de la légende, il l’ouvre de force, brisant l’épée Minish au passage, et transformant la Princesse Zelda en une jolie statue pour décorer le jardin. Le seul moyen de libérer Hyrule de son triste sort, c’est de faire reforger l’épée Minish par les Minish eux-mêmes. Ensuite, il faut vaincre Vaati et ses hordes de monstres.

 

La grande nouveauté ne réside pas en Exelo, le chapeau de Link, mais en la capacité qu’il a de vous rétrécir à la taille des Minish, dans des pots retournés, des souches ou encore des rochers possédant un trou par lesquels seuls les Minish peuvent passer. Cela permet entre autres d’accéder à des zones inaccessibles voire même de vaincre la forme finale de Vaati (à la fin). Il y a aussi une nouvelle quête annexe, qui est indispensable pour faire une majeure partie des autres, c’est la quête des Médaillons du Bonheur. Il s’agit de petits médaillons disséminés ça et là en Hyrule, qui assemblées avec ceux qu’ont les gens, créent un évènement sympa (apparition d’une grotte où on va trouver des rubis voire même des objets spéciaux tels que le boomerang magique).

Au niveau graphismes, il s’agit toujours du old-school à la A Link to the Past mais toujours à la sauce Cel-Shading. D’ailleurs, ce n’est pas étonnant lorsqu’on voit les dates de sorties japonaises et européennes de Four Sword Adventure et The Minish Cap, ils sont à peu près en même temps si on fait les moyennes des deux dates.

 

XI)           Tasogare no Hime (Twilight Princess)

 

Voilà le Zelda à l’origine de ce dossier, je dirais le pilier de cet article. Il sort au Japon le 2 décembre 2006 mais est plus connu de nous autres Européens comme sorti le 8 décembre 2006.

Vous écrivant cette partie encore à chaud, je pourrai vous donner mes impressions mais je vais d’abord tenter de vous improviser une histoire.

 

Dans le petit village de Toal en Latouane, l’une des quatre contrées du vaste Royaume d’Hyrule, vit un jeune garçon du nom de Link. Il est le meilleur cavalier, avec sa jument Epona, de son village. Il apprend également le maniement de l’épée pour défendre son village des monstres qui envahissent depuis peu la forêt. Un jour, après avoir déjoué les facéties d’un singe, Link est chargé de la mission d’apporter un cadeau à la Famille Royale, une épée. Mais avant son départ, il s’avère qu’il est assomé lors d’une attaque de monstres. A son réveil, un immense mur noir sépare le pays de Latouane et le pays de Firone. Il est alors attrapé par un monstre noir et amené de l’autre côté. Alors Link se transforme en loup, effet secondaire de l’endroit où il se trouve, on l’apprendra plus tard, le Crépuscule. Il est enfermé au Château d’Hyrule et une petite créature du nom de Midona le sauve. Rencontrant la Princesse Zelda, il est chargé de la mission périlleuse de ramener la lumière en Hyrule.

 

Vous vous en douterez, la grande innovation ici est la plateforme elle-même. En effet, Tasogare no Hime est le premier Zelda à sortir su Wii (et un des tout premiers jeux) et il profite donc de la technologie toute nouvelle et innovante du mouvement. On peut donc, dans cet opus, contrôler l’épée de Link pour une immersion beaucoup plus aisée.

 

 

XII)         Phantom Hourglass

Pour ce Zelda, on en sait encore quasiment rien. Il sera sur DS, sortira courant 2007, on ne connaît ni son nom originale en japonais, ni sa date de sortie précise.

On contrôlera sans doute non pas Link mais sa fée, il a des graphismes en Cel-Shading comme The Wind Waker, il sera également question d’océan et d’îles et on sait que le stylet jouera un rôle très important dans ce jeu (possibilités de faire des notes sur la carte, dessiner l’itinéraire du bateau, tracer le chemin du boomerang, diriger la fée de Link que celui-ci suivra...).

 

 

 

 

En conclusion

 

Beaucoup de Zelda, depuis 20 ans. On a vu évoluer notre héros vert sur différentes consoles (de la Famicom à la Wii) en passant par tout style graphique (de la 2D à la 3D, du réalisme au Cel-Shading). Chaque épopée a son histoire, ses particularités qui fait qu’aucun Zelda ne paraît démodé, même après 20 ans de vieillesse et 12 épisodes tous plus trépidants les uns que les autres.

 

Longue vie à Link, Zelda et à Nintendo !

A Legend never Die !